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Hans Hartung

Hans Hartung s’enthousiasme dès l’adolescence pour les grands maîtres de la peinture tels que Rembrandt, Le Greco, Goya tout en portant un vif intérêt aux artistes issus de l’expressionnisme allemand.

Dès 1922, il peint ses premières œuvres abstraites caractérisées par une profonde singularité. Aux Beaux-Arts de Dresde, le peintre découvre la peinture française et notamment le cubisme et l’impressionnisme, ce qui va l’encourager à s’installer à Paris en 1925.

À Paris, il assimile les recherches plastiques du cubisme et étudie les rapports entre l’esthétique et les mathématiques.

Hans Hartung pense que « la perception du monde par l’œil est assez trompeuse ». Selon l’artiste, il est donc essentiel de passer outre cette perception et c’est pourquoi sa peinture s’oriente, avant la Seconde Guerre Mondiale, vers la non-figuration instinctive. Sa pratique artistique est nourrie par l’être entier et par son expérience sensible du monde et accorde une importance considérable à ce qui se fait « dans la vitesse de l’instantané ».

Les peintures de Hans Hartung sont, jusqu’au début des années 50, anarchiques et révoltées, mais l’artiste tend à s’apaiser et sa gestuelle picturale change progressivement. Au début des années 1960, son tracé devient plus souple et, dès 1970, apparaissent sur ces toiles d’amples signes noirs que l’on retrouve dans la série Farandole. Outre la peinture, l’artiste s’exprime au travers de nombreuses techniques telles que le pastel ou encore la gravure.

Pour cette lithographie réalisée en 1971, on retrouve l’importance accordée à la vitesse, qui est une des caractéristiques essentielles du travail du peintre. Cette vitesse, Hans Hartung la ressent, selon les mots de Dominique Aubier (historienne de l’art), comme une « nécessité spirituelle » et veut en conquérir les « pouvoirs » pour les transposer sur la toile

Œuvres acquises :

-Farandole 3, 1971, Lithographies en 2 couleurs sur Guarro, 59,5 x 86,5 cm

-Farandole, 1971, Portfolio - 15 lithographies originales en couleurs sur Velin accompagnées d'un poème de Jean Proal, Emboîtage : 53 x 40 x 5,5 / Planche : 49 x 74 cm

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