
Marie Grannec
Exposition à la Galerie - Origines
du 24 mai au 1er juillet 2018
vernissage le jeudi 24 mai à partir de 18h
Bretonne née à Paris, c’est en quête de lumière que Marie Grannec s’est installée à Bordeaux. De jour comme de lune, le fleuve argent transporte son imaginaire, au-delà des quais et des dunes.
Ses premiers pas d’artiste s’exercent sur le visage et le corps. Maquilleuse à France Télévision, elle modèle, efface et redessine la beauté et les années, s’empare des reflets, élimine les ombres, armée de ses pinceaux, pigments et paillettes, pour rendre à chaque être sa lumière originelle. Là où ses maitres font naître les corps, elle dessine sur la peau, le jour.
La nuit, son âme se libère et elle s’empare de la toile, œuvrant alors à redéfinir le monde. Passionnée d’histoire de l’art, elle redevient étudiante en auditeur libre, à l’école des Beaux-Arts de Bordeaux. Elle ne s’interdit pas d’aimer, du classique au digital, elle étudie et se plonge dans l’expression des plus grands. Ses maîtres resteront à ses yeux les magiciens de la couleur et des matières : Nicolas de Staël, Mark Rothko, Vincent Van Gogh, Pierre Soulages.
En voyage entre deux mondes, Marie Grannec a choisi deux chemins d’expression. L’abstraction et le figuratif. Comme si son regard focal portait une distance variable avec la terre.
Dans l’abstraction, le monde se lit d’en haut. Comme si l’artiste voyageait au-dessus des nuages, plongeant dans la nuit sombre pour laisser apparaitre une ville fantôme ou semblant survoler une cité mystérieuse, dont les bâtisses flottantes se reflètent dans la mer rougeoyante.
Dans le monde du figuratif, un arbre se déploie sur une terre brûlée, un pont jaillit dans la brume matinale, un ciel étoilé se reflète sur une bande d’asphalte bleue. Des paysages, toujours désertés par la vie. Un monde abandonné où émergent parfois les stigmates d’une civilisation perdue… La statue de la liberté, l’icône Hollywoodienne Marilyn Monroe.
Pour Marie Grannec, la peinture est un voyage intemporel où la matière devient fluide, où les couleurs intenses ou profondes prennent toute la place, rendant immortels les paysages imaginaires, les destinations lointaines.
Là où l’homme s’efface, la nature vibrante reprend sa place. Monde perdu ou Eden imaginaire.
(Marie-Laure Hubert Nasser)
Site web de l'artiste : www.mariegrannec.com