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Sam Dougados 

Exposition à la galerie des Nouveaux Talents
Un grain de sel, dans l'encre, nage
Du 4 octobre au 24 novembre 2019

Installé depuis ses 18 ans sur la côte basque, Sam Dougados y a trouvé un terrain d’expression libre et monumentale. Ce n’est pas dans le surf – qu’il a pratiqué à son arrivée dans le Sud-Ouest – mais dans le Beach Art que le strasbourgeois s’est démarqué. Il est aujourd’hui un des rares et plus réputés artistes pratiquant cet art, champion du monde de la discipline en 2011 au World Beach Art Championship sur l’île de Jersey.

Passé par l’écriture puis la peinture, l’artiste n’a eu de cesse de chercher les canaux d’expression de cette sensibilité exacerbée. La sculpture deviendra une de ses formes privilégiée et la première par laquelle il expose à Bayonne dès les années 2000.

En 2006, il participe à l’exposition « Fight » proposé par le centre d’art Spacejunk, présentant des artistes qui se battent pour leur propre condition, leur art, leur expression. Aujourd’hui encore, la sculpture garde une place importante dans le travail de Sam Dougados, qu’il pratique dans la nature, dans ce qu’il appelle un « art environnemental ». En effet, ses sculptures créent un lien direct avec leur contexte, le mettant en avant ou jouant avec leur nature.

Toutefois, c’est l’arenaglyphe (du latin « arena », sable et du grec « glyphe », graver), autrement dit « Beach Art » ou « Sand Art » que Sam pratique le plus. De la côte biarrote à San Sébastian, il cherche les espaces les plus vastes, qui lui permettront de faire glisser son râteau à deux têtes, au fil de son inspiration. Car, c’est sans cordeau ni esquisse qu’il travaille, parfois sur une idée, d’autre fois sur l’instant, créant des formes  géométriques ou traçant des textes. 

Cette pratique, il l’a découverte en 2008 en regardant une vidéo du californien Jim Denevan, précurseur en la matière, alors que des ruptures personnelles le faisaient pencher vers la recherche d’un nouvel accomplissement. Les premières œuvres furent teintées d’humour et d’une certaine philosophie de vie. Ainsi, il dessina un œuf surmonté d’une phrase « La perfection de  l’œuf dure » et une immense bulle à côté d’une femme qui dormait, affublée à son insu d’un « Zzzz » de bande dessinée. Les passants réagirent et alors, le concept de cette œuvre adressée directement au public, dans une forme simple et éphémère l’a séduit.

On retrouve dans cette pratique un rapport avec le Street Art et le Land Art. Le Street Art, associé au développement du graffiti dans les années 70’, s’est démarqué comme une pratique artistique et urbaine qui défend son rapport immédiat au public.

« Je compare le beach art au street art car on utilise un espace public, notre oeuvre est éphémère, elle est facile d'accès, peut diffuser un message, etc. J'aurais pu ne mettre que mon nom, ma signature régulièrement, comme un tag mais je préférai faire un dessin en plus ou écrire une phrase ».

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